SEB, leader du petit électroménager, va fabriquer des vélos électriques !

Le grand fabricant français du petit électroménager SEB démarre son projet de vélo électrique haut de gamme en s’associant à la start-up Angell, dont le fondateur n’est autre que Marc Simoncini (également fondateur de Meetic), qui a pour objectif de révolutionner l’utilisation du vélo électrique en zone urbaine. En effet, SEB a décidé de devenir actionnaire minoritaire en intégrant le capital d’Angell à hauteur de 10%, notamment en prenant en charge la fabrication des vélos Angell. Ainsi, les premiers vélos connectés d’Angell, conceptualisés par la start-up Oraï-ito, seront fabriqués au sein d’une usine bourguignonne à Is-sur-Tille (nord de Dijon), qui était jusque-là mobilisée pour la fabrication de friteuses sans huile SEB par une trentaine d’ouvriers.

Initialement lancé en fin d’année 2019 avant les grèves de transports en France, le projet Angell comptabilise aujourd’hui plus de 2 000 commandes à son actif, les prévisions de ventes pour le vélo électrique d’Angell arrivent à hauteur de 10 000 unités pour la première année de commercialisation. D’ailleurs, la livraison des premiers modèles est déjà prévue pour juillet 2020. 

Comment définir ce succès pour un vélo électrique encore à l’état de prototype ? Qu’implique ce projet où le leader du petit électroménager s’est associé ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir.

Un projet accéléré par la grève des transports puis la crise du Covid-19

Comme expliqué précédemment, le projet Angell a été lancé juste avant la grève des transports fin 2019. Cette grève a entraîné le développement de l’utilisation des autres moyens de transports comme le vélo, la trottinette, … Par la suite, la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a littéralement contraint les voyageurs habituels des transports en commun, à opter pour d’autres moyens de transports moins risqués pour leur santé et leur confort. Ainsi, nombreux sont ceux qui ont choisi le vélo, ce qui a fait exploser les demandes, et a notamment rendu nécessaire un partenariat pour accélérer le projet et faire face au mur industriel auquel a été confrontée la start-up.

Surtout que le projet a vraiment explosé avec la crise sanitaire : le co-fondateur d’Angell explique que la start-up va vendre beaucoup plus de vélos que prévu en oubliant l’objectif de vente initiale, de 1 500 unités pour se positionner sur 10 000 unités la première année et environ 60 000 les trois premières années.

Plus de 65 emplois créés pour la fabrication du vélo connecté et innovant d’Angell

Le vélo d’Angell est un vélo urbain connecté qui souhaite proposer de nouveaux standards de sécurité grâce à des logiciels innovants. Mis en vente au prix de 2 700€, la start-up explique que les deux tiers de sa valeur se traduisent par sa fabrication française et sa technologie. De plus, l’intérêt de la fabrication dans l’usine de SEB en Côte-d’Or est de pouvoir livrer en une dizaine de jours.

Par ailleurs, la première phase de fabrication du vélo d’Angell va permettre la création de nombreux emplois dont une cinquantaine pour la production, une quinzaine pour la partie logicielle, et tout cela sans compter les emplois liés à la sous-traitance.

Un partenariat stratégique pour SEB, favorisant le made in France

À travers ce partenariat, le groupe SEB a souhaité « contribuer à garder et développer un savoir-faire industriel en France ». Fort de ses 11 usines françaises et ses nombreuses marques d’électroménager, le PDG du groupe SEB, Thierry de La Tour d’Artaise, a décrit Angell comme un projet « porteur d’avenir et de sens » lié au « changement de vie des consommateurs dans leur mode de locomotion ».

Montrer les commentaires ▾Fermer les commentaires ▴

Laisser un commentaire