Brandt investit 10 millions d’euros dans ses 2 usines françaises

Le constructeur Brandt, qui fait partie des 587 établissements à capitaux étrangers recensés en Centre-Val-de-Loire, selon l’agence régionale de développement économique Dev’Up, vient de faire un énorme investissement. Brant vient d’investir la modique somme de 10 millions d’euros dans deux usines du Val de Loire situées précisément à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) et à Saint-Ouen (Loir-et-Cher). En effet, le fabricant français d’appareils électroménagers, racheté au groupe espagnol Fagor en 2014 par le groupe algérien Cevital qui a à son compteur 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie à ce jour environ 18 000 salariés, vient de réaliser un grand coup de maître.

Investissement  dans deux usines de Saint-Jean-de-la-Ruelle près d’Orléans

Ces deux nouvelles usines seront destinées à la production de nouvelles gammes d’appareils tels que des fours à cuisson rapide ou des tables à induction ergonomiques et intuitives, afin de faire face à l’augmentation des ventes d’appareils dans le secteur de la cuisine. De ce fait, le fabricant français va aussi conclure des contrats à durée indéterminée et procéder au recrutement d’une vingtaine de recrutements de collaborateurs. La création de ces nouvelles gammes d’appareils va créer en tout une cinquantaine d’emplois pour faire face à cette augmentation de production. Ces nouveaux emplois seront répartis sur les deux sites du Val de Loire qui emploient actuellement 750 collaborateurs.

Grâce à ces investissements, le directeur des opérations Olivia Gourlaouen souhaite améliorer ses performances. En effet,  plus de 2,5 millions d’euros sont injectés dans l’usine de Saint-Ouen qui fabrique des petites séries pour les marques Sauter et De Dietrich. De plus, 7,5 millions d’euros sont injectés sur le site de Saint-Jean-de-la-Ruelle pour la fabrication des grandes séries pour Brandt.

Les deux usines du Centre-Val-de-Loire vont pouvoir entamer la production de nouvelles gammes créées par le laboratoire de R&D de l’usine orléanaise comme des fours à cuisson rapide ou des tables à induction ergonomique et intuitive. Cette nouvelle collection d’appareils sera marquée par le label  Origine France Garantie (OFG) qui exige au moins 50 % de la valeur ajoutée made in France.

C’est une excellente nouvelle, quand on sait que d’autres marques déménagent leurs usines de France pour les délocaliser à l’étranger (voir l’annonce de Rosières qui déménage sa production de fours en Roumanie).

Le savoir-faire et les ambitions à la française

Simon Barbeau, PDG de la marque, a réussi à convaincre son actionnaire Issad Rebrab que Brandt avait encore de longs jours devant lui dans la production à coût compétitif en investissant une somme très importante. Simon Barbeau souhaite conserver le savoir-faire français, selon lui “On ne peut plus fabriquer en France des produits mondiaux tels que les lave-linge, que l’on retrouve à l’identique en Asie et en Europe, cela dit, il est tout à fait possible de fabriquer des produits avec un savoir-faire, un héritage et des innovations française« . 
Depuis qu’il est au manette, le fabricant  Brandt s’est réapproprié son leadership dans les appareils de cuisson en France et anticipe une croissance de 40 à 50 % par rapport à l’année 2020. Le PDG croit fermement sur l’innovation et le made in France et espère ainsi gagner de plus en plus de parts de marché. Brandt enregistre actuellement plus de 50 % de son chiffre d’affaires provenant principalements des appareils de cuisson et la France représente 80 % de son activité, cependant le fabricant a pour objectif de se développer ailleurs en Europe, ainsi qu’en Asie, où les ventes des appareils électroménagers concentrées sur le haut de gamme apportent de fortes marges.

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