À partir de janvier 2021, une nouvelle étiquette apparaîtra sur certains produits : l’indice de réparabilité. Le but de cette disposition, demandée par le ministère de la Transition écologique ? Nous éclairer sur la durée de vie potentielle d’un appareil en cas de réparation. Surtout, elle doit inciter les fabricants à proposer des solutions, afin d’augmenter la longévité de leurs produits.
Quels produits seront concernés par l’indice de réparabilité ?
Qui ne possède pas chez soi un appareil hors d’usage, calfeutré dans une cave ou un grenier ? En France, on estime à 100 millions le nombre de smartphones qui squattent nos tiroirs, dans l’attente -ou non- d’être réparés. C’est pour tenter de contrer cette fâcheuse habitude, que la loi anti-gaspillage a été promulguée le 11 février 2020. Parmi ces dispositions, l’indice de réparabilité viendra s’afficher, à partir du 1er janvier 2021, sur cinq types de produits. Définie comme une priorité par le gouvernement, il a un objectif simple : lutter contre l’obsolescence programmée des appareils électroniques.
Pour commencer, cinq types d’appareils seront concernés par cet étiquetage. Ainsi, les lave-linge à hublots, téléviseurs, ordinateurs portables, smartphones, et enfin tondeuses à gazon arborent un indice de réparabilité. Cette étiquette sera directement visible sur le produit ou son emballage. S’il est vendu sur Internet, la mention devra obligatoirement apparaître sur la fiche produit proposée par le site commerçant.
L’indice se matérialise simplement sous forme d’une note sur dix. Un code couleur l’accompagne. Le vert correspond à une bonne note. En revanche, l’indice virera au jaune, à l’orange ou au rouge, en fonction du niveau d’obsolescence de l’appareil. Si l’expérience est un succès, l’opération s’élargit à d’autres catégories d’appareils. Le gouvernement espère, d’ici cinq ans, atteindre 60 % de taux de réparation, contre seulement 40 % aujourd’hui.