UFC-Que Choisir, une association que vous connaissez sûrement et qui existe déjà depuis 1951, ne cesse de mettre en place des initiatives à destination des consommateurs. Elle fait régulièrement des tests produits, liste les meilleurs appareils high-tech ou électroménager (machines à laver, sèches linges, lave vaisselle), et milite pour une consommation intelligente et durable.
A l’image de la dernière étude de la startup Murfy au sujet des pannes sur le gros électroménager, la dernière initiative de l’association va fortement vous intéresser : en complément des recommandations des produits les plus fiables, elle a mis en place un observatoire d’un nouveau genre, qui surveille les tendances des pannes, appelé “l’observatoire des pannes”.
L’observatoire des pannes ? Kesako ?
L’observatoire des pannes permet de référencer les appareils les moins fiables et les moins endurants : certaines catégories sont concernées les lave-vaisselle, lave-linge mais aussi les imprimantes. L’observatoire s’est concentré sur les gros électroménagers mais également le high-tech tels que les ordinateurs ou encore les imprimantes. Ce laboratoire d’analyse permet également de rassembler les expériences des consommateurs qui ont rencontré des pannes.
Un an après sa création, l’observatoire possède assez de recul pour dresser un bilan après recensement et retours des avis des utilisateurs exprimant leur avis et incidents sur les appareils utilisés. L’observatoire des pannes permet également de cibler les cas d’obsolescence prématurée des machines recensées. L’observatoire des pannes est accessible et ouvert à tous et souhaite agir contre l’obsolescence organisée et programmée des appareils.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet européen PROMPT financé par la Commission européenne qui regroupe des organismes de plusieurs pays européens (France, Espagne, Allemagne, Belgique, Pays-Bas,…).
Quels sont les premiers constats ?
Sur la totalité du recensement des pannes des appareils divers et variés, 36% des pannes n’ont pu être réparées, de par le coût élevé de la réparation mais aussi par l’incapacité à trouver sur le marché les pièces détachées pour remplacer celles défectueuses.
Le 1er janvier 2021, un nouvel outil complémentaire prendra place en renfort afin de calculer le taux de réparation des machines, prenant en considération la disponibilité des pièces de remplacement pour la réparation mais aussi le coût entre le prix de la machine et le prix de la pièce détachée. Il arrive que le prix de la pièce détachée avoisine le prix de la machine en elle-même. Les imprimantes rentrent dans le top des machines les plus en panne. Certaines anomalies sont récurrentes telles que les cartouches d’encre ou les têtes d’impression, les lave-vaisselle et les lave-linge suivent avec des anomalies d’ordres électroniques. Les résultats d’analyse de l’observatoire des pannes ont aussi l’ambition de réduire les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Ces déchets, en croissance continuelle de 3 à 5 % par an, ne sont pas entièrement recyclables. Avec ses retours, l’organisme Union Fédérale des Consommateurs – Que Choisir (UFC-Que Choisir) et ses partenaires espèrent prolonger la durée de vie de ces machines pour réduire l’augmentation des déchets non recyclables et nocifs pour la planète.